Conception/réalisation de la scénographie pour l’événement «court(s) circuit » sur le thème de la performance et des arts numériques
Révéler le lieu : L’installation « fenêtre sur cube » a pour objectif premier de questionner le lieu dans lequel celle-ci s’inscrit, l’atrium de la médiathèque JJ Rousseau.
L’installation occupe l’espace vide de 7m x 11m x11m de hauteur de l’atrium, et incite le visiteur à déambuler autour de ce vide, afin de découvrir des points de vue inédits, des perspectives cachées tout au long d’un parcours libre.
L’utilisation de la couleur verte, en contraste avec les teintes minérales de la médiathèque, sert de balisage, de fil conducteur de l’installation. Ce repère visuel nous guide à travers des galeries qui s’enroulent autour du vide, réparties sur 3 niveaux, offrant une appréhension de l’installation en 3 dimensions.
En suivant ce balisage, les visiteurs deviennent alors eux-mêmes à la fois spectateurs et acteurs de cet espace, leurs mouvements créant une dynamique spécifique au lieu.
Tout au long du parcours, chacun peut ainsi observer discrètement caché derrière l’une des oeillères du premier niveau, expérimenter la sensation du vide que procure le point de vue haut de l’atrium au dernier étage, découvrir les vues traversantes vers le carré Curial d’un côté et vers la médiathèque de l’autre…
Une modularité des usages au service de l’exposition :
« Fenêtre sur cube » propose un paysage artificiel, un jardin à l’intérieur offrant au visiteur la douceur de l’herbe, la possibilité de s’allonger, de s’assoir, de s’arrêter pour prendre le temps de visualiser différentes projections vidéos constituant une « fenêtre » ouverte sur le monde des performances.
4 modules constituent le noyau de l’installation, ils s’imbriquent et forment des paysages aux combinaisons multiples, servant à la fois de support-signalétique et de mobilier.
Maitrise d’ouvrage : Collectif BAM + Espace Larith
Mission : Complète + réalisation
Budget : 600 euros
Calendrier : Livrée en 2014